Cimetière des rêves abandonnés [Et quelques trucs en plus]

Publié le par Aleson

Y'a des jours comme ça, où tu te lèves, mais tu te rends compte que tu détestes tout le monde. Le monde entier et tout ses habitants, tout ce qui y vit et tout ce qui n'y vit pas car ce sont des objets inanimés. On a juste envie de remttre sa couette sur soi, et plonger sa tête dedans, loin de tout ça, parce que fuir c'est culpabilisant mais beaucoup moins fatiguant. Puis au final on se relève, parce qu'on se déteste nous-même, et qu'on chercher à se prouver quelque chose. quoi, je sais pas, peut être avoir une preuve pour ne pas se détester, se haïr comme on haït les autres et se dire qu'on est "mieux" qu'eux, parce qu'ils abandonnent là où on s'ouvre les veines littéralement pour essayer de s'en sortir, sortir la tête de l'eau (Et comme dirait Volo, "Sans se manger de camions". Sauf qu'on se prend carrément des avions dans la figure), alors qu'en faite ... Qu'est ce que ça apporte ?
Souffrance, mélancolie, dramatique à souhait ce qui finit par vous dégoûtez, et nostalgie. Mais surtout, souffrance.

Alors pourquoi on fait ça ? Pourquoi continuer à vivre sachant que les seules choses que ça apporte, c'est de la souffrance, celle dont on cherche à se débarasser et qui revient au galop aux moindres de nos mouvements ? Pourquoi je cherche à essayer de vivre alors que ça agrandit toutes mes anciennes plaies et les nouvelles ? Tout simplement pour se dire "J'ai essayé, donc si je me laisse couler après, c'est pas grave, c'est pas ma faute". On cherche à se prouver qu'on a été fort, mais que c'est la faute des autres qu'on finit par devenir légume ou se faire sauter la cervelle. C'est une mentalité écoeurante, choquante, et incompréhensible pour beaucoup. Et c'est la mienne, de mentalité.
Je continue à essayer de vivre pour, le jour où mes nerfs craquent pour de bon et que je ne retiendrais plus, je me dise "T'as bien bossé, t'as le droit de craquer". J'en ais conscience, sauf que c'est la seule chose qui me fait vivre. Je n'insinue pas que les choses que je vis sont rien pour moi, non, elles sont importantes, mais je me force à faire "Comme si" pour pas être "comme ça". Alors ... Que faire ? En profiter jusqu'à épuisement moral, sentimentale ? Peut être, je sais plus, j'en viens à me demander pourquoi je fais tout ça.

Et en contre-partie, y'a des choses qu'on aime, vraiment, et qu'on veut. Toucher, du doigt, revoir, revivre. Et bizarrement, c'est ces choses là qui me sont impossible, par ma faute en très grande partie, et la petite partie, c'est la faute à "pas de bol". J'aimerais revoir des gens, que je ne reverrais p'tete pas. J'aimerais revoir la fille la plus importante dans ma vie, que je n'ai fait que croiser (Et bon dieu, c'était court mais ça fait du bien), j'aimerais revoir l'homme que je ne pourrais jamais revoir, et faire revivre, alors que j'en crève d'envie. Ca hante tout, mes nuits, mes journées, mes pensées, tout. Mes débuts d'insomnie n'arrangent pas grand chose, être seule dans la nuit à réfléchir n'est (vraiment) pas bon pour le moral. Je regrette de pas être ce que j'ai cru être pendant un temps, j'aurais peut être pu changer les choses, et empêcher tout ça. Mais c'est trop tard, et malgré le fait que je le sais, je n'y crois pas. Il n'est jamais trop tard, il est trop tard quand l'une des personnes est "Echec et mat". Je suis têtue, je le sais, bornée aussi, et j'arriverais jamais à lâcher tout ça. C'est impossible, et quitte à ce que je vive avec le reste de ma vie, je préfère ça à essayer d'oublier, ça marche pas.

Juste pour dire que je ne sais plus si je dois me battre tout en sachant que ça sera peut être vain, ou me laisser couler.
Puisque c'est ce que font quasiment tout le monde.

Ca fait mal, aimer.




Publié dans Bout de tranche de vie

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K
<br /> Wow. J'ai l'impression que tu parles de moi, mais en fille >.o"<br /> Et j'ai aussi l'impression d'avoir affaire à Anonymous. Étrange.<br /> <br /> <br />
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